Critiques Presse
Un début à tout
« La plupart des critiques de profession ont un avantage dont ils ne s'aperçoivent pas peut-être, mais dont ils profitent comme s'ils en connaissaient toute l'étendue : c'est l'oubli auquel leurs décisions sont sujettes, et la liberté que cet oubli leur laisse d'approuver aujourd'hui ce qu'ils blâmaient hier. »
Jean Le Rond d'Alembert, L'Encyclopédie, Tome VII, 1757
« Le best-seller qui a tout : un assassinat, mais aussi des vampires, de l'espionnage et un singe. Ou l'hyper-best-seller. »
Ceci est un best-seller transgenre et multimédia non identifié. Car pas question de choisir tout bêtement entre une investigation policière, une enquête journalistique sur un scandale financier et un roman d’anticipation sur la dérive des médias et du capitalisme : L’éclat du diamant, c’est tout ça à la fois, un vrai pavé qui peut tenir tout l’été avec une intrigue tortueuse et tordue.
Extrait de l’argumentaire : « Quel peut bien être le rapport entre l’assassinat du journaliste Frédéric Carlo ni en plein Pigalle, une bande de vampires assoiffés, un groupe international de communication et Gorgonzola, un petit singe de la tribu des Hominini ? »
Vous ne voyez pas ? Normal : le récit repose sur une série de meurtres apparemment sans lien qui finissent tous par se rejoindre grâce à une succession d’« en fait ».
Mais plus que le sujet du roman, ce qui impressionne, c’est sa construction, qui donne au récit le rythme d’un parfait programme télévisé avec des prime-time (meurtres), des pubs (« l’exploration poussée des gouffres sombres de l’âme humaine ») et des « teasers » en note de bas de page (bonus vidéo sur Internet, annonce de deux prochains livres) pour annoncer la suite des divertissements.
Et là c’est plutôt une réussite puisque la dénonciation des méthodes capitalistes des télévisions est au cœur même du roman. Ainsi, chaque chapitre peut se lire comme un épisode d’une série avec changement de décor, et de personnages : il y a le 36, quai des Orfèvres avec nos gentils flics boeuf-carottes, il y a l’École des médias et ses capitalistes sans scrupules en herbe, et il y a la vie des vampires, métaphore très alléchante pour ne désigner que les méchants patrons assoiffés d’argent.
Du suspense, des personnages sympas et caricaturaux (le flic macho, le patron salaud, le journaliste justicier) pour s’identifier et s’indigner : pour être sûr d’écrire un best-seller, mieux vaut peut-être y mettre toutes les recettes des best-sellers et tous leurs ingrédients.
Gladys Marivat,
Les Inrockuptibles
Les Inrockuptibles
La Fabrique des best-sellers,
13-20 juillet 2009
« La mise en abîme intéressante du livre, c'est que nous avons toute une réflexion sur les médias et qui fabrique les programmes pour les médias. Alors c'est pour vous, monsieur de Carolis et pour nous, aussi. »
Hubert Arthus, Au Field de la nuit (TF1)
« Alors ça… C'est la bonne surprise de l'été. Un bon, un vrai roman noir. Intelligent, bien construit, bien écrit. »
Son premier roman noir ?
Même si ses 478 pages sont un peu lourdes à bout de bras, allongé sur la plage. Nous voilà donc plongés, avec le commissaire Delajoie et toute son équipe au cœur d'une enquête après plusieurs meurtres - des amoureux, un journaliste, un homme d'affaires - dont on va vite comprendre qu'ils ont un lien entre eux. Mais lequel ?
Et comme John Marcus ne manque ni d'humour, ni de vocabulaire (ah, l'utilisation de l'argot policier de façon précise et naturelle…), ni même d'un certain goût pour la pédagogie, on prend dans la foulée et de façon très plaisante une leçon de marketing télévisuel ; on découvre comment fonctionnent les marges arrière dans la grande distribution et on s'immerge dans le milieu des flics et leurs rapports parfois tendus avec l'IGS.
Bref, voilà un livre bien écrit, intéressant et qui s'offre quelques échappées, qui plus est, vers la psychanalyse, le commissaire Delajoie n'étant pas forcément toujours un joyeux drille.
Quant à l'auteur… Son nom sent le pseudonyme à plein nez, et on ne nous fera jamais croire que c'est le premier roman qu'il rédige. Car il le fait, il faut le dire et le redire, avec une vraie maestria.
La seule indication que l'on puisse avoir est que le texte n'a pas été traduit (pas de nom de traducteur sur la page de garde) et une lettre de l'auteur qui remercie Didier de « sa tolérance face à certaines de mes hérésies, et son parfait français ».
Un auteur qui est capable, quand même, d'écrire au détour d'un paragraphe « A partir du moment où le monde que la télévision offre apparaît réel, où ce succédané de réel est inlassablement répété, vous avez tendance, naturellement à le considérer comme le véritable reflet de l'existant et, par paresse naturelle, à le laisser se substituer à votre propre expérience.» Ce qui témoigne, semble-t-il d'une relative maîtrise de la langue française…
Jocelyne Remy,
Le Bien Public
Le Bien Public
« J'ai trouvé que c'était intelligent parce que c'était de la vulgarisation bien faite, bien écrite. C'est génial ! »
Le coup de cœur des libraires
(LCI - France Info)
(LCI - France Info)
« Evénement. L'éclat du diamant révèle une intrigue policière bien ficelée sur fond de trafic d'influence via la télévision et la grande distribution. »
La télé qui tue.
Ce premier roman ne laisse pas indifférent. Il est même plutôt bien choisi dans la jungle du thriller, le genre qui cartonne à profusion. On retrouve tous les ingrédients d'un bon polar. Avec, c'est vrai, une véritable originalité sur les thèmes traités très actuels et très préoccupants et sur le traitement des personnages qui ne manque pas d'humour.
L'intrigue policière s'inscrit dans un contexte de guerre médiatique à l'échelle mondiale : le contrôle des consommateurs que nous sommes via la télévision totalement diabolisée, instrument de cette perte de liberté dont nous ne serions même pas conscients. Des petits malins devenus de gros requins de la finance internationale se sucrent sur notre dos en contrôlant le marché de la publicité et donc de la grande distribution et de l'industrie alimentaire notamment.
Mais voilà, ils se font trucider les uns après les autres. C'est plutôt bien fait et très argumenté. Très didactique. De même que l'enquête policière elle-même vue de l'Intérieur. On sait tout du travail des fins limiers du « 36 ». Jusque dans les moindres détails matériels et pratiques. Le travail d'équipe est bien vu, les personnages attachants. Même si l'auteur joue un peu trop les premiers de la classe en restituant ses sources dans de très longues digressions. Un peu trop longues.
Il faut avoir le temps de digérer ces 477 pages, mais on s'accroche volontiers à l'histoire bien construite et dont le dénouement fait brutalement reprendre pied sur le plancher des vaches. Du grand complot on revient à une sombre histoire de vengeance au ras des pâquerettes.
Le héros de Marcus n'est pas banal. Il est pourvu de tous les travers et faiblesses des héros policiers scandinaves à la mode, y compris les blessures de la vie, mais avec en prime une tendance homo plutôt révolutionnaire dans le milieu. Il vit avec un homme, un prof de philo. Mais l'idylle se passe mal parce qu'ils ne couchent pas ensemble. L'honneur est sauf ?
Il s'agit du premier ouvrage d'un nouvel éditeur et l'événement mérite un coup de chapeau. Parce qu'il en faut du courage pour se lancer sur le marché du livre quand sévit la crise. Ce premier livre prône l'interactivité via l'Internet et renvoie volontiers au site ouvert au titre du bouquin.
L'éditeur tout neuf, Jean Marc Bastardy annonce la couleur dans la préface. Il déclare son action « militante » et entend proposer de « nouvelles idées, de nouvelles plumes, de nouvelles histoires ». N'est-ce pas la démarche de tout éditeur ? Si on ne connaît d'ailleurs pas l'auteur, qui pourtant aurait déjà sous le coude deux autres tomes bizarrement antécédents des aventures de son héros, le commissaire Delajoie le mal nommé.
L'éditeur invite les lecteurs de ce premier livre à partager ses impressions sur le site internet éponyme ou sur le groupe Facebook spécialement créé. Vous y trouverez votre nouvel « ami », le commissaire Delajoie lui-même grâce à son adresse email.
Françoise Kunzé,
L'Union
L'Union
« Pour qui n'admet pas la domestication des esprits, des instants de jubilation »
L'homme est un fou pour l'homme
Sans doute pensez-vous, à l’ère des bibliothèques en ligne et de la surmédiatisation, tout savoir sur la maladie mentale et ses traitements. Et si vous vous trompiez ? Et si un livre, pas un de plus mais un de mieux, vous apprenait en une seule fois ce que, seules, des années de recherches pourraient permettre ?
Ce livre existe, il s’intitule D’os, de sang et de douleur, avec ce sous-titre : « Bienvenue chez les dompteurs de cerveaux ». Intéressant, non ?
« Dompter le cerveau », mais encore? Pourquoi pas avec le Summum, créé par John Marcus pour les besoins de sa démonstration dans D’os, de sang et de douleur ?
Impitoyable et romancée, ladite démonstration n’en repose pas moins sur des faits réels. L’un des grands reproches faits par les opposants éclairés – plus nombreux qu’on ne croit – à la prescription massive de certains antidépresseurs à partir des années 90, tient au fait que, s’ils soignent le sujet, ils améliorent surtout le confort de l’entourage. Une de ces molécules -miracle, née aux Etats-Unis, se caractérisa par la remarquable égalité d’humeur qu’elle engendrait chez les patients.
Grâce à cette euphorie artificielle, la personne touchée par la mort d’un proche, par un divorce, etc., recouvrait en général les forces lui faisant défaut. Sans doute certains y trouvaient-ils leur compte, mais pour le plus grand bénéfice d’une société désavouant tout signe de deuil, de chagrin, de tristesse, ou d’originalité comportementale.
Prescrits d’autant plus volontiers par les généralistes que les labos pharmaceutiques les y incitaient par d’alléchantes primes, les nouvelles molécules entrèrent ainsi dans la vie des Français et… y restèrent. Et ce, en dépit d’effets secondaires non négligeables et parfois mortels. Là encore, la fiction signée par John Marcus rejoint parfaitement la réalité.
Fidèle à ses habitudes, John Marcus double son enquête scientifique d’une enquête policière. Les lecteurs de L ‘Éclat du diamant et de L’Homme qui rêvait retrouveront les figures du commissaire Delajoie et de ses limiers.
Tandis qu’on pénètre dans l’univers bien réel du Kremlin-Bicêtre, de Sainte-Anne, de la Salpêtrière, d’étranges disparitions et d’encore plus étranges cadavres de sommités de la psychiatrie ponctuent un récit à ne pas lire la nuit !
Il y a, certes, du sang et de la douleur dans ces pages, mais aussi, pour qui n’admet pas la domestication des esprits, des instants de jubilation.
Christiane Poulin,
Sud Ouest
Sud Ouest
« La trame de votre livre, c'est surtout une critique sociale très virulente, une dénonciation forte de la marche du monde telle que que nous la vivons... »
Sylvie Garcia, L'invité du JT (TV Monde)
« Quelle bonne surprise ! Un essai économique romancé… John Marcus a décidé de nous faire mentir. »
Nous qui trouvions que les essais avaient un fâcheux penchant pour les présentations austères, le fond primant toujours sur la forme, nous avons fait une découverte. L’essai peut se lire comme un policier.
Avec L’homme qui rêvait, l’auteur interroge : Une société meilleure est-elle possible ?
Le sénateur Aristote le pensait, avant d’être retrouvé sauvagement assassiné dans la célèbre villa Arabe, quelques jours à peine après l’annonce de la création du PIB, le nouveau Parti International du Bien-être. Le 36 quai des Orfèvres se met sur le coup. Quels puissants intérêts le candidat à la présidentielle pouvait-il déranger ? Qui « l’Utopiste du Luxembourg » inquiétait-il avec ses propositions originales ?
Dans cet essai, John Marcus poursuit son travail de critique sociale, avec juste ce qu’il faut de vulgarisation et de conte pour faire passer l’idée. Le décryptage est sans concession, le pamphlet divertissant.
Non, la dictature économique n’est pas une fatalité. Vive le roman !
Christelle Lefebvre,
Nice Matin
Nice Matin
« Au-delà de l’exploration détaillée du milieu de l’audiovisuel privé et de la grande distribution (et leur gestion ultralibérale), cet ouvrage se révèle un authentique roman de procédure policière, avec une description minutieuse du travail des inspecteurs dans l’esprit des séries télévisées spécialisées dans les enquêtes criminelles et une galerie de personnages originaux et bien campés. »
Jean-Paul Guéry,
La Tête en Noir
« Cet auteur prend son temps pour évoquer des problèmes de société. Par exemple, les prédateurs de la grande distribution, l’article remplacé par la dépêche de presse, la concentration dans les médias, la publicité toute-puissante, etc. Peut-être aussi parce que John Marcus, se distinguant cette fois du genre, prend aussi son temps, à l’occasion, pour se permettre des morceaux de virtuosité… . »
Paul Desalmand,
Montmartre à la Une
« L'auteur qui se cache sous le pseudonyme de John Marcus a deux qualités : il écrit bien et il connaît suffisamment certains grands auteurs pour exposer très clairement leurs analyses »
L'auteur qui se cache sous le pseudonyme de John Marcus a deux qualités : il écrit bien et il connaît suffisamment certains grands auteurs pour exposer très clairement leurs analyses.
Il a choisi, pour cela, d’habiller cette exposition sous un déguisement de roman policier : un sénateur, obscur candidat à la présidentielle, obtient un succès télévisuel considérable en expliquant comment on pourrait sortir de la crise grâce à une « monnaie fondante » qui rendrait possible une politique keynésienne de relance et réduirait à néant les velléités spéculatrices.
Devenu dangereux autant pour les autres candidats que pour les financiers de tout poil, il est assassiné, tout comme deux autres personnages qui, directement ou indirectement, lui étaient liés.
Pour comprendre les motifs de cet assassinat et trouver les commanditaires de ces crimes, le commissaire chargé de l’enquête recourt aux explications d’un professeur d’économie hétérodoxe.
Cette trame romanesque permet à l’auteur de présenter astucieusement des morceaux de théorie économique – la critique de la loi de Say, les analyses de Silvio Gesell et de John Maynard Keynes, les théories monétaires d’Irving Fisher (orthographié Fischer dans le livre), etc. – et, surtout, de montrer que ces théories, en apparence désincarnées, ont des conséquences bien différentes.
Le combat d’idées entre théories différentes n’est donc pas seulement une joute intellectuelle.
Daniel Carnot,
Alternatives économiques
Alternatives économiques
« John Marcus, l’écrivain qui veut que les rêves deviennent réalité. »
Essai ou polar ? Polar ou essai ? John Marcus se refuse de trancher. Son ambition est d’écrire des essais destinés à des gens qui n'en lisent pas, sans verser dans le simplisme. Ainsi est né son projet littéraire en cinq volumes Les enquêtes du commissaire Delajoie qui mêle assez habilement polar de très bonne facture et réflexion politique très documentée.
Après L'éclat du diamant — sur les relations incestueuses entre les médias et le marketing publicitaire — vient de paraître Aristote, le tome 1 de L'Homme qui rêvait, une très intéressante introduction à l'économie politique. Les autres volumes seront consacrés à la santé, à la religion et au mal.
Sud de la France, de nos jours. Le sénateur Aristote est sauvagement assassiné dans la villa Arabe. Quelques jours auparavant, il avait annoncé la création du PIB, le Parti international du bien-être. Ce candidat à réélection présidentielle croyait en un monde meilleur « où les hommes et les femmes pourront profiter un peu mieux de leur existence, où les petits plaisirs du quotidien deviendront plus nombreux, où le stade primitif de la survie et de rechange marchand sera dépassé, où les gens prendront soin des autres parce que les autres prendront soin d'eux… »
Le programme politique d’Aristote est révolutionnaire. À travers la difficile enquête du commissaire Delajoie — personnage attachant trimbalant un lourd passé — et de son équipe, le lecteur se voit expliquer l'économie politique et croise Adam Smith, Lycurgue, Sismondi, Gesell, Owen, Proudhon, Veblen. Duboin, Keynes, Sen…
Ici pas de cours magistraux ni de doctes pensées indigestes. Et c'est bien là le talent de John Marcus : donner des clefs au lecteur pour penser… et se dire que, finalement, il existerait bien une lueur d'espoir dans ce monde en perdition. À condition de veiller à ne pas l'éteindre…
Claudine Marrilot,
Le Courrier Picard
« John Marcus a réussi son coup : son livre se lit bien, les personnages sont attachants, l’intrigue bien construite et fluide quoique complexe, et l’ouvrage fort bien documenté. On est dans la même atmosphère que ces romans policiers américains qui utilisent le biais d’une enquête pour dénoncer les travers, la corruption ou les vices d’une société. »
Aude Tournoux,
Culturofil
« Cela commence évidemment très mal. Mais au 36 quai des Orfèvres, le commissaire Delajoie et son équipe vont suivre une piste qu’ils n’imaginaient pas : celle de l’argent, de la fluctuation monétaire et de la spéculation. Une piste qui passe par Hong Kong, Las Vegas et Paris. À la fois polar et thèse militante sur les désordres économiques, le roman de John Marcus maintient le suspense jusqu'à la parution du tome 2.»
Yves Durant,
Le Courrier de L'Ouest
« Un polar novateur et intelligent qui ne vous laissera pas indifférent ! »
Coup de coeur des lecteurs
Coup de coeur des lecteurs
« Notre coup de cœur le plus polar de cet été…»
Benoît Vochelet
Benoît Vochelet
« Polar dans la pure veine française, la première oeuvre de John Marcus entraîne le lecteur dans le monde du marketing. Avec une efficacité redoutable, qui vous saisit sans même que vous en rendiez compte et vous plonge dans l’intrigue sans vous laisser le loisir de relever la tête. »
Christiane Vincent,
Midi Libre
« L'association entre polar et éducation à l'économie est surprenante mais réussie. Ce livre est une aubaine à mettre entre toutes les mains, d'autant plus au regard du contexte politique et du climat économique. »
Sandra Minette,
Les Francas
« On appréciera la qualité et la richesse de la documentation ainsi que la construction soignée des personnages. »
Guilhem Roux,
Arts & Métiers Magazine
« Cet ouvrage est une intéressante tentative de serious game littéraire : sous couvert d'un roman policier, nous sommes invités à suivre un cours d'histoire économique et sociale. »
Philippe Tranchard,
AFPA Magazine