Pastiche
de critiques

« John Marcus et son éditeur persistent dans le genre et affichent cette fois clairement la donne [1] » : ce second opus des enquêtes du commissaire Delajoie est un « essai économico-policier », « à la fois polar et thèse militante [2] ».

« Véritable cours d’économie politique [3] », L’Homme qui rêvait propose surtout « une critique sociale très virulente, une dénonciation forte de la marche du monde telle que nous la vivons [4] ».  Mais « John Marcus a décidé  de nous faire mentir, nous qui trouvions que les essais avaient un fâcheux penchant pour les présentations austères [4] ».

La « trame romanesque permet à l’auteur de présenter astucieusement des morceaux de théorie économique [5] » pour mieux en décrypter « ses rouages inavouables [6] ».

« L’énigme policière rend heureusement le message digeste. Et même séduisant. On retrouve avec plaisir les personnages à la fois déjantés et profondément humains imaginés par John Marcus [7] ». 

« L’ensemble est tout à la fois éducatif et revigorant [8] », car l’auteur « écrit bien et connaît suffisamment certains grands auteurs pour exposer très clairement leurs analyses [9] » .

« L’association entre polar et éducation à l’économie est surprenante, mais réussie [10] », c’est même « une intéressante tentative de serious game littéraire [11] » « afin de sensibiliser le grand public à des questions et réformes sociales qui demeurent habituellement le pré carré de quelques experts patentés[12] ».

« Pas de cours magistraux ou de doctes pensées indigestes. Et c’est bien là, le talent de John Marcus : donner des clefs au lecteur pour penser [13] ». « C’est intelligent,  bien fait,  bien écrit [14] » : « il y a fort à penser dans ce rêve éveillé [15]».

Décidément, non, « la dictature économique n’est pas une fatalité. Vive le roman ! [16] »